Faut-il déclarer à mon assurance que je pratique le covoiturage en tant que conducteur ?

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Le covoiturage est aujourd’hui de plus en plus plébiscité. Son côté économique peut être intéressant pour un jeune conducteur. Qu’il s’agisse d’un simple trajet domicile travail ou d’un déplacement plus longue distance, il est essentiel de connaître le cadre covoiturage afin d’assurer la sécurité du conducteur comme des passagers du véhicule. L’assurance auto (ou la responsabilité civile) sont nécessaires avant de prendre la route.

Le covoiturage est régulé pour les conducteurs et les passagers

Le covoiturage n’est pas seulement pratique. Dans certains cas, il peut aussi permettre d’acquérir un complément de revenus – un argument non négligeable, y compris en période d’inflation. Voilà une solution bien pratique pour faire aussi rouler son auto ! En revanche, certaines normes s’imposent pour que ces trajets se déroulent au mieux. Avant de covoiturer, il est nécessaire de se mettre en règle avec son contrat assurance. Ainsi, vous pourrez covoiturer en toute sécurité, que vous soyez conducteur principal ou simple passager.

Il vous faut, au minimum, une garantie responsabilité civile. Grâce à elle, l’assurance pourra rembourser les dommages causés à des tiers, que ce soit par vous ou votre automobile, même si vous n’êtes pas conducteur au moment des faits. Ce n’est pas la seule règle. Le contrat d’assurance auto est tout aussi important pour tous les passagers. Il est donc important que la mention de covoiturage soit signalée dans votre contrat assurance.

Si vous souhaitez connaître votre taux de protection, l’indemnisation accident, ou tout autre renseignement relatif à votre contrat assurance auto, il vaut mieux encore vous adresser directement à votre assureur. Vous pourrez ensuite prendre la route en toute confiance !

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Je suis conducteur, que dois-je déclarer ?

Si vous êtes au volant de votre voiture personnelle, il ne suffit pas de démarrer, de récupérer vos passagers, et d’enchaîner les trajets pour être en règle avec le covoiturage. Vous devez vous déclarer auprès de votre assurance ou via l’assurance de responsabilité civile. Les frais varient selon le contrat assurance et le profil du conducteur de l’auto : bonus, malus, jeune conducteur, conducteur confirmé…

C’est différent si vous comptez utiliser un véhicule de fonction. Vérifiez d’abord auprès de votre employeur puis de votre assureur qu’il est possible de covoiturer, pour que tout soit en règle. Vous pourrez ainsi savoir si cet usage est permis dans le cadre de votre travail, et si vous bénéficiez toujours de la couverture de votre assurance. Votre employeur pourra aussi vous donner de précieuses informations (frais d’entretien ou de déplacement) sur cette automobile qui n’est pas la vôtre.

Quelle est ma protection en tant que passager ?

Les passagers d’un covoiturage n’encourent aucun risque : leur protection est assurée par les dispositions prises par les conducteurs en amont. Ils sont responsables des personnes présentes dans leur habitacle. Leur assurance les prend en charge. Celui qui ne conduit pas est donc couvert quoi qu’il en soit. Ce type de déclaration lui permet donc de profiter de ce service en toute sérénité. En effet, il n’a rien à faire, si ce n’est, peut-être, reverser une contrepartie financière, en fonction de ce qui a été décidé en amont.

Quelles sont les règles d’indemnisation en cas de sinistre ?

Malheureusement, un accident peut toujours survenir lors d’un trajet, aussi habituel soit-il. En amont, et pour préparer au mieux son covoiturage, les conducteurs doivent avant tout remplir plusieurs documents pour être en règle avec leur assurance. Leur application peut faire évoluer votre statut de conducteur. Le processus d’indemnisation doit être conforme à deux étapes.

Après un accident, il faut d’abord compléter un constat à l’amiable pour en établir les circonstances, comme les dommages sur votre voiture et les autres véhicules impliqués. En effet, ce constat vous permettra de recenser les dégâts sur le véhicule de covoiturage, d’affirmer (ou non) la responsabilité de la personne au volant, et de recueillir les témoignages de personnes ayant assisté au sinistre.

Le constat amiable doit ensuite être transmis à l’assureur. Vous pouvez le faire directement depuis son application ou bien par voie postale. Attention, si vous choisissez de le faire par courrier : vous disposez seulement de 5 jours ouvrés après le sinistre pour partager ces informations.

Léo

Léo

Bonjour, je m'appelle Léo et je suis passionnée d'automobile depuis mes 16 ans. Je suis devenu mécanicien suite à cette passion et je souhaite vous partager mon expérience à travers mes articles. J'espère que vous les trouverez intéressants.

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